Le procès en appel du cardinal Barbarin s’ouvre à Lyon le jeudi 28 novembre 2019. La question au cœur du procès est : quand. Quand le cardinal a-t-il appris les crimes commis par le désormais défroqué Bernard Preynat ? Quand le cardinal a-t-il été confronté pour la première fois à l’existence de prêtres pédophiles... et de victimes ? La réponse à cette deuxième question se trouve peut-être dans le diocèse de Moulins, dirigé par Philippe Barbarin de 1998 à 2002 avant d’être nommé à Lyon.
L'état du diocèse - Page 3
-
Le procès Barbarin, une bombe ?
Lien permanent Catégories : Jeunes, L'état du diocèse, L'histoire du diocèse, Pédophilie, Prêtres, Société 0 commentaire -
L'avis de Mgr Percerou sur l'histoire de son diocèse
C’est raide. Voilà ce que déclare l’évêque de Moulins à propos de son diocèse : « Cette terre n’a jamais vraiment été très touchée par l’Evangile. » C’est bien sûr factuellement faux et quelque peu méprisant. Comment expliquer une telle perception complètement déformée de l’histoire ?
Lien permanent Catégories : Fidèles, L'état du diocèse, L'histoire du diocèse, Prêtres 3 commentaires -
Pourquoi prier pour les morts ?
Question essentielle. Mais l’évêque de Moulins ne se donne pas la peine de répondre lui-même, laissant son service communication réaliser une courte vidéo postée sur le site du diocèse le 30 octobre 2019, en posant la question à un curé du diocèse – rappelons que l’instruction de ses fidèles est un devoir de l’évêque. Voici la désolante réponse :
-
Mgr Percerou, frein ou moteur pour ses prêtres ?
« Les hommes regardent les apparences mais Dieu voit le cœur » (I Samuel 16-7) : l’habit ne fait pas le moine dit l’adage populaire. Néanmoins, statistiquement, l’habit donne une indication. Ainsi des 18 curés de paroisse que présente le diocèse sur l’affiche d’appel à dons (ci-dessus) : la quasi-totalité porte un col romain, plusieurs sont en soutane ou en habit religieux. Les curés du diocèse de Moulins paraissent donc plutôt classiques.
-
La communication de Mgr Percerou, combien de salariés ?
Huit ! Cinq au titre de la radio RCF Allier, trois au service communication du diocèse. Tous ne sont pas à plein temps, mais cela représente manifestement une dépense très importante pour l’un des plus petits diocèses de France.