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La communication de Mgr Percerou, combien de salariés ?

Huit ! Cinq au titre de la radio RCF Allier, trois au service communication du diocèse. Tous ne sont pas à plein temps, mais cela représente manifestement une dépense très importante pour l’un des plus petits diocèses de France.

Manifestement, l’heure n’est pas à la mutualisation des moyens :  le diocèse est riche et Mgr Percerou tient à avoir ses propres salariés et ne pas les partager avec, par exemple, la pourtant petite province ecclésiastique de Clermont qui rassemble un total de quatre diocèses. Les visiteurs du site du diocèse de Moulins sont informés de la moindre invitation que lance la paroisse de Montluçon aux jeunes pour... venir manger une pizza. En revanche, motus et bouche cousue sur le budget communication du diocèse. Tentons une approche par type de média.

L’écrit : aucune revue diocésaine. Voilà qui est simple. Le seul média durable, une revue sur papier, n’existe pas dans le diocèse : ni mensuel, ni trimestriel, ni même annuel, ce qui serait le minimum. Rien pour garder le souvenir des décisions épiscopales, des curés, des prêtres, des religieuses, des religieux, des fidèles, bref de la vie du diocèse. Il existe uniquement un supplément diocésain encarté dans les bulletins paroissiaux – pour les quelques paroisses qui ont un bulletin permettant ce type d’encart. Pour beaucoup, rien n’est encarté.

La radio RCF Allier. Première surprise, les effectifs. Le site de référence des radios FM indique quatre salariés auquel s’ajoute un directeur, soit cinq salariés.

 Seconde surprise, le caractère marginal des émissions... chrétiennes. Mgr Percerou intervient semble-t-il une petite dizaine de fois dans l’année, et l’essentiel des émissions locales n’ont rien à voir avec le christianisme. Peut-être pour une raison simple : RCF Allier, gérée par l’association saint Joseph hébergée avec les salariés, le studio et tout le matériel à la maison diocésaine, reçoit probablement une subvention de l’Etat, sous condition d’effectuer principalement une mission de type service public et non, bien entendu, d’explication de la doctrine de l’Eglise.

Financièrement parlant, il est possible que des dons de particuliers soient faits directement à RCF Allier ; mais ce sont des dons de fidèles, qui iraient sans cela à des mouvements catholiques, ou à leur paroisse, ou au diocèse.

 Internet. L’offre de recrutement parue en avril 2018  a trouvé preneur : deux personnes ont été embauchées par Mgr Percerou au 1er septembre 2018, qui s’ajoutent à l’assistante de communication mentionnée dans la fiche de poste publiée par le diocèse, soit trois personnes.

 Ce service communication multiplie les annonces sur le site du diocèse ainsi que des vidéos chronophages... et paraît fortement doublonner avec la radio RCF Allier, conçue à une époque où Internet n’existait pas.

 

 Quelle est l’utilité de cette avalanche de communication sur le site du diocèse de Moulins ?

 Quel est le coût annuel de tous ces salariés pour le diocèse ?

Certains évêques expliquent leurs choix financiers à leurs donateurs. D’autres, non. Mgr Percerou fait manifestement partie de la seconde catégorie.

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