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Recettes du diocèse : combien pour financer les prêtres ?

A peine plus de 16% ! Quelques bribes d’informations viennent d’être fournies sur le budget du diocèse dans La Lettre du diocèse de mai-juin 2019.  Pour mémoire, cf. précédent post, Mgr Percerou ne communique pas les comptes de son diocèse.

On apprend donc dans cette Lettre que les recettes du diocèse ont été de quatre millions d’euros en 2018 – rien n’est dit sur le montant des dépenses du diocèse en 2018.

Le diocèse avait précédemment indiqué dans un dépliant Denier 2018 :

  • Le coût d’un prêtre en activité, 1500 euros par mois charges sociales et logement compris, soit 18 000 euros par an et par prêtre. Pour environ 30 prêtres en activité dans le diocèse, cela représente donc 540 000 euros.
  • Le coût d’un complément de retraite pour prêtre retraité, de 3 000 euros par an. Pour environ 30 prêtres retraités, cela représente donc 90 000 euros par an.
  • Le coût du séminariste diocésain : environ 2 000 euros par mois soit environ 24 000 euros par an.

Sur des recettes du diocèse de 4 millions d’euros, la prise en charge des prêtres représente donc environ 654 000 euros soit environ 16%, ce qui paraît faible. La collecte du Denier de l’Eglise s’est élevée à 933 328 euros en 2018.

 Dit autrement, 84% des recettes du diocèse sont affectées à d’autres postes que les prêtres – alors que les églises sont entretenues par les communes, que les presbytères depuis longtemps amortis et que l’immense maison diocésaine est presque neuve – et payée sans emprunter.  On peut donc supposer que la chute du nombre de prêtres de ces dernières années ne s’est pas accompagnée d’une chute du train de vie du diocèse, et notamment du recrutements de laïcs, ce qui pourrait être une explication à ce chiffre étonnant.

 La question qui vient à l’esprit est donc : quelles sont donc ces autres dépenses du diocèse que l’évêque choisit ? Combien de laïcs équivalent temps-plein, à quelles missions ? Quels sont les frais immobiliers ? Etc. La réponse ne figure pas sur le site du diocèse – qui appelle aux dons de manière aussi visible que ses comptes sont invisibles.

 La même Lettre du diocèse de mai-juin 2019 indique pourtant : « Il est nécessaire de tenir un langage de sens, de vérité, adapté à tous. » C’est une bonne résolution... Si elle devait se concrétiser, je ne manquerai pas de l’indiquer sur ce blog.

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Illustration : extrait de la couverture du dépliant, disponible en ligne sur le Denier de l'Eglise.

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